Plus
que quelques heures et nous aurons changé d’année. Le crépuscule vient de
tomber. La ville bruisse. Dans les foyers, on s’active aux fourneaux ou l’on
occupe les heures sans se soucier de leur accorder de l’importance. Fêter une
nouvelle année n’est pas du goût ou de la disponibilité d’esprit de tous.
Ce n’est heureusement pas une obligation, un Sésame, ouvre-toi dont il
faudrait impérativement maîtriser le code pour franchir le seuil. Il y a
toujours en moi une ambivalence à entonner le refrain d’un Happy New Year.
Comme à Noël, on pense à ceux que la tristesse submerge, à ceux qui n’ont d’autre
compagne que la solitude, la pauvreté ou la maladie. On pense à ces contrées
écrasées par les guerres. Comme à Noël, on pèse ses mots pour ne pas heurter.
Mais Noël vit d’Espérance et de Paix. La Saint-Sylvestre et le 1er
de l’an ont un je ne sais quoi de léger, d’insouciant, d’insolent. D’utopique
aussi. Ne souhaite-t-on pas, en effet, vraiment le meilleur pour sa famille, ses amis,
ses voisins, son prochain ? Indéniablement oui. Alors que ces quelques vœux
semés dans ma datcha aient la belle utopie du cœur.
Je
vous souhaite une belle année dans la douceur des jours que des flocons de
neige, une brise d’avril, la lumière d’été, l’orangé ambré de l’automne nous
donneront au cours de 2025.
Je
vous souhaite une belle année dans la simplicité d’un sourire, d’un compliment,
d’un rire complice, d’une main encourageante sur une épaule.
Je
vous souhaite une belle année dans l’attention portée aux autres et reçue des
autres.
Je
vous souhaite une belle année dans la magie des arts et du spectacle de la
nature.
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