samedi 18 septembre 2021

Rentrée littéraire

    

     

                                   

       L’expression « rentrée littéraire », tour à tour, m’exalte et m’agace. La perspective de dénicher de nouvelles pépites ou de lire le dernier opus d’un auteur aimé est toujours exacerbée en septembre quand une profusion de livres garnit les étals des libraires. Et pourtant je reste toujours perplexe sur les chiffres au compteur :  bon an mal an, quelque 500 romans paraissent à la rentrée. Des têtes d’affiche qui, d’entrée de jeu, vont faire de l’ombre à des auteurs méconnus ou sans notoriété. On le sait, la qualité littéraire d’un livre n’est pas toujours proportionnelle à sa renommée ! J’ai donc souvent un peu de compassion pour ces auteurs qui seront vite emportés dans le tourbillon de l’éphémère. Un livre a si peu de temps pour faire ses preuves en librairie, un auteur n’a toujours pas les codes, du moins pas les contacts, pour siéger à la table du Graal « médiatico- littéraire ». Sans « Sésame, ouvre-toi ! », seul le bouche-à-oreille peut faire espérer aux écrivains inconnus une gloire lentement germée et tardive.

            En ce mois de septembre 2021, pour la première fois, je fais partie officiellement de la sacro-sainte rentrée littéraire, dans la sélection Histoire, puisque mon dernier livre Destins tragiques de princesses figure désormais sur les présentoirs de librairies aux quatre coins de France, de Belgique et de Suisse. Une immense joie pour moi !

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