Source: Internet
Le monde des lettres a perdu, vendredi 25 novembre, un
merveilleux poète, Christian Bobin. C’était un homme d’une belle générosité,
d’une simplicité sincère et qui savait goûter les petits bonheurs du quotidien
et nous les offrir à travers ses mots, dans de charmants récits ou poèmes en
prose. J’aurais pu noter ici quelques passages de ses livres. Mais il suffit de
lire tous les hommages qui lui sont rendus dans la presse et sur internet. La
langue de Christian Bobin était chatoyante et poétique même lorsqu’il parlait.
Si belle qu’un jour j’ai noté à la volée ces quelques mots de lui, tâchant de
retranscrire le plus fidèlement possible ses propos, entendus dans une émission
télévisée. Et j’ai accroché ce papier dans ma cuisine. L’encre a passé mais la
vertu de ses mots est intacte.
« Les livres agissent même quand
ils sont fermés. Quand il est fermé, le livre est comme le visage d’un ami. Sa
présence va vous éclairer… Le livre fermé près de vous est aussi apaisant qu’un
chat… C’est un plaisir à venir. »
Christian Bobin dans La Grande
librairie, le 13 février 2014.
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