Il y a deux ans,
un rouge-gorge était venu tout l’hiver dans mon jardin. Je l’avais surnommé
Pitounet et lui avais consacré ce poème. Je l’ai guetté l’hiver suivant. Un
rouge-gorge est revenu. Était-ce lui ? Cette année, ni rouge-gorge, ni
mésange. Je ne vois que des moineaux, un merle et sa compagne, un couple de
tourterelles également.
Source: Internet. Photographie de Gérard Verdière
Il vente dru dans le jardin
Sur tes hautes pattes
effilées, rouge-gorge, tu tiens bon
Graines éparses sur la
terrasse
Provende d’hiver à glaner
Âme solitaire
Petit corps vulnérable
Le vent se joue de ton plastron coloré
Insensible aux gorges chaudes
D’un janvier âpre et médisant
Qui te siffle à l’oreille ses vilenies
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