Œuvre originale de Tom Gauld
Lu :
Tâche insurmontable. Je lis en moyenne 45 livres par an.
Bientôt lu :
(Les petits derniers qui m’attendent sur ma table de chevet)
La nourrice de Francis Bacon Maylis BESSERIE
Le pain perdu Edith BRUCK
Gaspard Hauser ou la paresse du cœur Jakob WASSERMANN
Des choses qui se dansent Germain LOUVET
Les enfants de la Volga Gouzel IAKHINA
À moitié lu :
Locus solus Raymond ROUSSEL
Un artiste excentrique expose dans son jardin sept merveilles
tout droit sorties de son imagination et qu’il fait découvrir à quelques amis.
Une déambulation étrange et déroutante. J’ai calé sur la description des
œuvres.
Un artiste du monde flottant Kazuo ISHIGURO
À mon grand regret car Kazuo Ishiguro est l’auteur du superbe
roman Les Vestiges du jour, adapté au cinéma par James Ivory, chef
d’œuvre du 7ème art. À mon grand regret car le titre est magnifique
et la couverture, en collection Folio, était très belle. Le livre m’a ennuyée,
sans doute faute de connaissances sur le Japon pendant la seconde guerre
mondiale.
La conjuration des imbéciles John KENNEDY TOOLE
Eh oui, je l’avoue. Je suis passée à côté d’un livre culte.
Suis-je une imbécile d’avoir lâché ce monument de la littérature
contemporaine ? J’ai toutefois eu quelque scrupule à le faire. Comment ne
pas être émue par la dramatique histoire de cet auteur qui mit fin à ses jours,
rongé par l’insuccès de son histoire auprès des éditeurs, et dont le
talent a été reconnu post mortem.
À lire quand j’aurai plus de temps* :
(*Quand je serai en retraite !)
À la recherche du temps perdu Marcel PROUST
Les piliers de la terre Ken FOLLET
Essais Michel de MONTAIGNE
Ne lirai jamais :
Les mauvais polars qui pullulent (et les mauvais romans
d’amour).
Les jardins statuaires Jacques ABEILLE
Une quatrième de couverture qui m’a séduite puis laissée
dubitative. Un très bon livre manifestement mais que j’ai retourné maintes fois
en tous sens et reposé dans ma bibliothèque, pas convaincue que j’aimerais ce
conte surréaliste, dystopique. Question de goût personnel. Le livre a dormi sur
une étagère quelques années avant d’atterrir dans une boîte à lire. J’espère
avoir fait un heureux.
Juste pour la frime :
La lecture est pour moi une activité trop sérieuse et trop
aimée pour qu’elle soit un sujet de frime. Parler des livres qu’on a lus est un
plaisir que l’on ne partage qu’avec des personnes qui aiment et savent parler
des livres qu’elles ont lus.
Lu, mais impossible de me souvenir d’une seule ligne :
Honnêtement – et hélas – beaucoup de livres que j’ai pu lire
dans ma vie de lectrice depuis quarante ans que je dévore. Toutes mes excuses
aux auteurs de bons livres qui m’ont fait passer d’agréables moments. (Les
livres géniaux, je m’en souviens, un peu, beaucoup, passionnément !)
Il me vient tout de même à l’esprit quelques titres. (Livres
médiocres ou pas à mon goût. Ou lus sans adhésion à cause de la fatigue, du surmenage…
Livres commerciaux sans saveur. Livres assommants. Livres prétentieux.) Toutefois
ces livres-là, étrangement, attisent tant mon agacement que ma mémoire garde
trace de leurs défauts. La mémoire n’est pas toujours sélective comme on le
souhaiterait.
La maison atlantique Philippe BESSON
Je viens de retrouver une note de lecture de novembre 2019.
Moi qui étais persuadée de n’avoir jamais encore lu un bouquin de Philippe
Besson ! Ce livre s’est complètement effacé de ma mémoire.
Discordance Anna JÖRGENSDOTTER
Lu en 2015 d’après mon cahier de lecture. Aucun souvenir de
cette fresque familiale de paysans pauvres en Suède dans les années trente. Mes
notes, elliptiques et tièdes, ne réenclenchent pas le moindre souvenir.
Sans compulser mes notes, de mémoire, je peux citer un roman
d’Agnès MARTIN LUGAND dont j’ai oublié le titre. Une histoire insipide au
possible. Je me souviens juste que l’héroïne chaussait des Stiletto… des hauts
talons qui ne m’ont pas grandie !
J’aurais préféré ne pas le lire :
Le grand cahier Agota Kristof.
Je n'ai pas lu ce roman d'Ishiguro que vous citez...
RépondreSupprimerBonjour Marie, je serais bien incapable de vous en parler aujourd'hui. A croire que ce "monde flottant" a été fugace dans mon esprit. Il est vrai que j'en ai interrompu la lecture. Personnellement, je n'aime pas me trouver déçue quand un livre me laissait beaucoup espérer. Mais c'est notre liberté de lectrice de pouvoir refermer un livre. Il y a toujours une part d'incertitude. Il en va de même quand on va au théâtre ou au cinéma. Excellentes lectures d'été pour vous, Marie!
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