Les oies sauvages s’accaparent le ciel
Silhouettes d’airain effilées dans le gris anthracite
Elles répondent à l’immuable destinée saisonnière
Un courant d’air évente leurs caquètements prophétiques
Et la voix grave du père solennelle lâche l’augure
Les oies sont passées le froid arrive
Tandis que l’enfant songe-creux pressent l’incommensurable
puissance de la nécessité et la part irrévocable du destin
L'engrangeoir (page 53)
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